Pension Okaru
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 L'Histoire d'Okaru

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Daelys Kaufmann
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Daelys Kaufmann


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MessageSujet: L'Histoire d'Okaru   L'Histoire d'Okaru EmptyJeu 11 Sep - 15:29

L'Histoire d'Okaru 52563134gt8

2008.

Des corridors aux salles de cours, les hurlements d’un directeur furieux et d’un comptable tentent de lui faire prendre conscience de la situation d’Okaru ce faisaient entendre. D’un côté, une jeune femme à la longue chevelure ondulée et noirâtre repoussait nerveusement ses lunettes après chaque phrase dite, et de l’autre, un directeur en état de crise tentait vainement de se convaincre que tout allait bien. Un silence de plomb pesa finalement dans l’établissement, ni les professeurs et ni les élèves n’osaient parler… C’est après avoir tournée une dizaines de fois sa langue dans sa bouche que Mei, la comptable prit parole.

« Le rapport posé sur votre bureau le montre bien, Monsieur le Directeur. Vos deux enfants, Nicky et Daelys sont jumeaux et donc, par conséquent, hériteront tous deux de l’établissement et de l’argent qu’elle retire. Cependant, on ma informée que vous jouiez beaucoup aux cartes, plus précisément au Casino. Vous êtes endetté de plus de 2 millions de yens au Japon, 1.5 million d’Euro en France et 4 million au Canada. Les trois pays se disputent votre école car c’est tout ce qu’il vous reste, à moins d’un miracle, cette école deviendra soit japonaise, soit Française où soit Canadienne dans les heures qui suivent. »

Suite à ses paroles, la jeune femme abaissa le dos en signe de révérence, prit sa mallette et se rendit près de la porte, près de sortir. Mrs Kaufmann, le directeur vint se laisser tomber lourdement sur le sol, à genoux devant la jeune femme. En larmes, il posa ses mains sur le sol, commençant à le frapper de toutes ses forces. Sa voix se fit subitement entendre, presque inaudible par ses pleurs, retardant la comptable dans sa route.

« Je vous en prie… Madame Kigaru… N’avez-vous donc pas été une élève ici? Vous savez ce que représente l’école aux yeux des élèves… »

Le coupant sec dans sa tentative, la jeune femme ouvrit la porte, la refermant derrière elle et sorti de l’établissement, saluant au passage l’infirmière Osteil. Le directeur se redressa péniblement avant de se laisser tomber sur le sol, le regard rivé sur le plafond. Après quelques minutes, le chaos habituel reprit le pensionnat. Les professeurs faisaient ce dont pourquoi ils étaient payés et les élèves leurs rendaient la vie dure. Le reste du personnel vaguaient à leurs occupations, cependant, le directeur restait là, étendu contre la moquette bleutée de son bureau, le regard vide.

« Pourquoi… Pourquoi est-ce que ça doit finir ainsi….? »

Venant clore les paupières par la suite, Kaufmann inspira profondément. Comment faire, rembourser 6.5 millions était impossible en si peu de temps… L’école ne devait fermer, non, elle ne devait pas le faire… Tout doucement, syndrome de paranoïa, peut être… Le directeur agita les oreilles. On croirait entendre des murmures, tout bas, dans le creux de son oreille. Tellement bas, qu’il ne pouvait pas vraiment comprendre… La curiosité le poussa à ouvrir les yeux et chercher d’où provenait cette petite voix, mais en vain. La voix se fit plus insistante et forte et, sous les grands yeux bleus du directeur, deux silhouettes apparues. La première : Jeune femme disons dans la 20en, l’air sévère, ses pieds ne touchaient pas le sol, elle semblait flotter et son corps était blême, même ses vêtements; elle était presque transparente. La deuxième : Jeune homme dans la 20en, l’air doux, ses pieds ne touchent pas le sol non plus et son corps est tout aussi transparent. Encore plus curieux, le directeur avança sa main vers la dame, tentent d’agripper sa cheville. Résultat; sa main passa au travers de celle-ci.

« Qu… qu’est-ce que vous êtes?!... »

Le jeune homme pris parole de sa voix angélique.
« Nous avons entendus votre crainte et vos pleurs, des morts, nous sommes revenues avec un contrat à vous offrir »

Kaufmann le coupa sèchement.
« LEQUEL?! »

Cria-t-il presque. Par la suite, ce fut au tour de la dame de prendre parole. Son ton de voix était agressant et ses paroles froides.
« Calmez-vous! Bon sang… Ne nous faites pas regrettez d’être revenu pour vous aidez. Le contrat est simple; nous pouvons sauvez Okaru, à une seule condition… » Les deux fantômes échangèrent un regard avant que l’homme vint continuer la phrase.
« Nos corps ne sont pas réels. Nous ne pouvons agir comme bon nous sembles, nous pourrions commencer à faire n’importe quoi d’un moment à l’autre et même blesser des étudiant. Ce que nous voulons, c’est deux corps. Une femme et un homme de préférence et l’âge na pas d’importance. En retour, nous vous assurons qu’Okaru ne fermera jamais, ni aujourd’hui, ni dans 100 ans et les étudiants viendront par 100en. »

« J’accepte! J'ai deux enfants, ils sont jumeaux, qu'elle chance! Un garçon et une fille!»

Suite à ses mots, le directeur ouvrit grand les yeux, déposant sa main contre son cœur. Celui-ci venait de faire un bond, un très gros bond. Comment était-ce possible? Ce n’était pas que des paroles, il avait vraiment bondit… Comme si une main l’avait pris et tenté de tirer de son enveloppe charnelle. Un parchemin à la fois noir et blanc se matérialisa sous les yeux toujours choquez du professeur et une plume se glissa dans sa main. Sans attendre, il signa et écrivit "Nicky et Daelys". Le parchemin se roula et disparu, ne laissant que la plume dans la main de Kaufmann et son corps inerte sur le sol; il était mort.
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MessageSujet: Re: L'Histoire d'Okaru   L'Histoire d'Okaru EmptyVen 26 Sep - 7:28



2013.

Les gouttes d’une pluie bien engagée finissaient leurs routes sur le toit du pensionnat Okaru, créant un clapotis assez dérangeant. La toiture faites d’un vieux métal, faisait, à lui seul, un grincement monstre. Mais avec cette pluie, le grincement c’était mélangé au clapotis des gouttes d’eaux, créant un vacarme incessant, empêchant la plus part des élèves de dormir. Quelques chambres étaient inondées tandis que d’autres, trop bien insonorisées. Que ce soit de l’eau gelée ou de la noirceur étouffante, tous les élèves étaient touchés, et les professeurs aussi, ça va de soit. Depuis 6 ans, c’est le même manège. Soit il fait trop chaud, soit il fait trop froid, soit il fait soleil, soit il pleut. Bien que ça ait l’air de conditions météo normales, ça ne l’est pas. Il n’y a pas de variations de températures dans une journée, toute la journée et la nuit, il fait soit chaud et beau ou glaciale et invivable. Il faut choisir sa journée, comme on dit. Mais depuis 6 ans, que c’est-il passé? Depuis la signature du contrat inhumain, qu’est-ce qui est arrivé? Tous veulent savoir, car tous sont touchés… Un épais brouillard ce met maintenant dans la partie. Depuis, c’est devenu normal. Le brouillard persiste et rien ni fait. Bien que les adultes aient tentés de combattre avec d’innombrables solutions, rien, rien et rien. Donc, la dernière solution était très simple; apprendre à vivre avec. Apprendre, un bien petit mot pour ce qu’il veut dire réellement. Car, au bout du compte, comment apprendre à vivre avec la noirceur? Lorsqu’on ne peut sortir de chez soi, non pas par peur mais simplement parce qu’on ne voit absolument rien, ce n’est pas apprendre à vivre avec le brouillard, mais plutôt, être obliger de vivre avec!





Pas terminé, le reste va suivre bientôt...


*Post de Kouta supprimé (Ce n'est pas une place ou flooder. Si tu lis bien, tu vois que le directeur à changé.)
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